Ce qui s’est passé avec newsmonkey

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MyMicroInvest souhaite réagir au sujet des messages qui ont été publiés dans les médias ces derniers jours suite au rachat des notes participatives de la société Newsmonkey par l’actionnaire majoritaire News Invest. Cette intervention a pour objectif de clarifier les choses compte tenu des évenements récents et concernant la plateforme de crowdfunding MyMicroInvest.

Rôle et rémunération de MyMicroInvest


MyMicroInvest intervient en tant que facilitateur d’investissements du grand public (“le crowd”) dans des sociétés non publiques. De ce fait, MyMicroInvest a un double objectif : d’une part, donner accès aux investisseurs à des investissements dans des sociétés non cotées et, d’autre part, d’offrir une source de financement alternatif aux entreprises, tout en leur permettant d’accroître leur visibilité au cours de leur campagne de crowdfunding.

L’essence du crowdfunding tel que pratiqué par MyMicroInvest, est que le crowd puisse bénéficier des mêmes conditions d’investissement que celles d’un investisseur investissant en direct dans la société. 

Ces services accordés aux investisseurs et entrepreneurs entraînent, dès lors, également des frais de gestion. MyMicroInvest reçoit énormément de candidatures d’entrepreneurs qui souhaitent mener une campagne de crowdfunding, la procédure de sélection et les meetings d’introduction liés à ces candidatures, nécessitent un travail important. Dans le cas où la société est retenue, il faut encore rassembler et préparer les informations à divulguer. Dans le cadre de l’opération Newsmonkey il y a deux ans, MyMicroInvest a fait approuver un prospectus auprès de la FSMA, ce qui fut un processus long et intensif.

De plus, le back-office de MyMicroInvest se charge du suivi de toutes les transactions financières et gère également toutes les participations prises. Cela comprend les correspondances ayant trait aux assemblés générales, et toute autre implication ayant une importance pour les actionnaires.

MyMicroInvest met tout en oeuvre afin de recueillir l'information liée à chaque projet de sorte que les investisseurs puissent rester au courant de tout ce qui concerne leur investissement, et ce sur base de l’information obtenue auprès des entrepreneurs.
Il est donc évident que la préparation tout comme l’exécution d’une campagne de crowdfunding nécessitent énormément de travail, d’autant plus s’il s’agit d’une campagne régulée pour laquelle une offre publique a été lancée. A cela s’ajoutent encore le follow-up à faire sur tous les investissements ainsi que la vérification du respect des intérêts et des droits du crowd.
Afin de garantir la bonne gestion de toutes ces procédures, MyMicroInvest se fait rémunérer par les investisseurs en retenant une commission de 12% sur le montant investi et ce au moment de l’investissement. Cette commission est donc déjà prélevée avant que l’investissement ne soit réellement investi dans la société cible. Nous travaillons dur chez MyMicroInvest pour optimiser le processus, pour pouvoir être en mesure à terme de réduire les coûts pour l’investisseur.

MyMicroInvest ne peut pour des raisons légales revoir cette commission et intervenir dans les pertes subies.
Le fait que les investisseurs crowd subissent une (petite) perte, provient du fait qu’il y a eu une faible augmentation de valeur de l’action Newsmonkey (10%). Investir implique en règle générale systématiquement des frais, lesquelles sont clarifiés au préalable. Dans le cas où l’augmentation en valeur de l’action n’excède pas ces coûts initiaux, il y aura de facto une perte pour l’investisseur.

Obligation de suite


MyMicroInvest n’a pas eu la possibilité de garder les actions de Newsmonkey. En vendant les actions à News Invest à 11 euros l’action, nous n’avons fait que suivre strictement les conditions du pacte d’actionnaires, tout comme les autres actionnaires minoritaires qui ont été obligés de vendre leurs actions au même prix. MyMicroInvest confirme ainsi qu’il n’existe aucune relation entre MyMicroInvest, ou une des ses filiales, et News Invest.

MyMicroInvest applique le principe du co-investissement, ce qui signifie que le crowd investit en règle générale aux mêmes conditions qu’un investisseur professionnel ou un business angel. Ce principe s’applique également à News Invest, vu que les autres investisseurs ont également du vendre leurs participations aux mêmes conditions. Si un investisseur avait investi en direct dans Newsmonkey, aux mêmes conditions que MyMicroInvest Finance, cette personne aurait également été obligée de vendre ses actions au même moment et au même prix.

Pour conclure


MyMicroinvest regrète cette triste affaire, et éprouve une sympathie avec les investisseurs qui se sentent lésés dans la communication liée à cette vente.

Nous souhaitons souligner qu’investir dans des start-ups reste une activité risquée. Finalement, nous souhaitons également remercier les gens qui nous ont accordés leur soutien et qui continuent à croire dans la force positive du crowdfunding.
Nous sommes ouverts à toutes vos réactions et prêts à répondre à toutes vos questions.

Mise à jour de l'explication à propos de la reprise des parts de Newsmonkey 24/05/2016


Par la présente mise à jour, nous confirmons que personne de chez MyMicroInvest n'a tiré quelconque avantage de cette situation, ni n'a quelconque lien avec News Invest, l'actionnaire acheteur de Newsmonkey.

De plus, nous souhaitons insister à nouveau sur le fait que MyMicroInvest a pris ses responsabilités durant tout le processus afin de défendre la position du crowd et que nous sommes entrés en discussions avec News Invest pour atteindre une issue plus favorable pour le crowd. Ceci n'a donné aucun résultat dès lors que toutes les parties sont revenues aux arrangements contractuels.

Finalement, grâce au crowdfunding, investir dans des startups est devenu accessible au grand public. En plus de cette évolution positive, MyMicroInvest a remarqué que l'investissement dans des start-ups n'est pas sans risques et que cette déclaration peut également être prouvée par des statistiques. Il est généralement admis qu'il y a quatre faillites sur dix projets, que seules quatre produisent un rendement pour leurs investisseurs, et que seulement deux start-ups réussissent véritablement. Il est important que tout le monde qui compte investir via le crowdfunding soit également conscient de cela.